Amazon ou le règne de la déshumanisation…

Pendant que le patron d’Amazon, M.Bezos, se marie à Venise à coup de millions de dollars, nous avons reçu, au sein de la Commission Emploi et Affaires sociales, les témoignages venus d’Allemagne ou de Pologne de (représentants des) travailleurs d’Amazon.

Pratique de surveillance par algorithmes minute par minute, bas salaires, refus de toute négociation collective et de représentation syndicale, quota de production irréaliste, licenciements abusifs,… c’est un véritable climat de terreur qui règne dans certains entrepôts du géant du shopping en ligne.

Ce que nous avons entendu est grave.

Je continuerai à me mobiliser au parlement européen contre ces pratiques inacceptables d’esclavagisme moderne et contre ces méthodes hors-la-loi.

Je poursuis par ailleurs les échanges en vue de la rédaction de rapports en matière d’intelligence artificielle au travail mais aussi de risques psychosociaux qui doivent déboucher sur des textes contraignants de la Commission européenne.

Les témoignages entendus ce jour pourraient convaincre cette dernière si ce n’était pas déjà le cas…

Par ailleurs, j’ai entendu parler de marchés entre Amazon et la Commission européenne qui n’auraient pas fait l’objet de procédures de « marchés publics » pour des sommes importantes : l’Europe doit renoncer à tout contrat avec Amazon qui ne serait pas conforme au droit européen.

Enfin, je déplore l’absence de représentants dignes de ce nom d’Amazon à la séance d’auditions.

C’est un manque total de respect pour les travailleuses et travailleurs qui ont témoigné, mais aussi pour le Parlement et ses représentants élus démocratiquement.

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