Estelle Ceulemans

Le budget annuel de l'Union européenne s'inscrit dans un cadre pluriannuel, fixé pour sept ans. Celui-ci permet de prévoir à moyen terme là où l’Union doit concentrer ses dépenses. Il fixe ainsi les montants maximums sur lesquels l'UE peut s'engager chaque année pour financer ses politiques.

Pour la période 2021-2027, le plafond avait été fixé à 1074,3 milliards d'euros à l'issue d'intenses négociations. Il s’accompagne d’un plan de relance inédit de 750 milliards d’euros (807 milliards d’euros en prix courants), baptisé "Next Generation EU", pour répondre aux conséquences économiques de la pandémie de Covid-19.

Tous les ans, l'essentiel des dépenses européennes est consacré à la Politique agricole commune (PAC, à hauteur de 33 % du budget européen en 2022) et à la Politique de cohésion (30 %), dont l'objectif est de réduire les inégalités régionales et sociales au sein de l'Union européenne. A elles seules, ces politiques représentent donc jusqu'ici près de deux tiers du budget de l'UE.

Viennent ensuite l’action extérieure (diplomatie, aide au développement, aide humanitaire, soutien aux pays candidats, 8 %), la recherche et l'innovation (8 %), les investissements stratégiques (3 %) ou encore le programme de mobilité Erasmus+ (2 %). La gestion des migrations et la politique spatiale de l'UE représentent chacune moins de 2 % du budget de l’UE, la sécurité et la défense communes moins de 1 %.

Dans l'ensemble, les Etats membres "récupèrent" 93 % des dépenses européennes. Le reste (7 %) est consacré aux dépenses de fonctionnement, essentiellement les frais administratifs de la Commission européenne, du Parlement européen et du Conseil de l'UE.

Il y a cinq ans, l’Europe et le monde étaient confrontés à la pire crise sanitaire depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Durant cette période, nous avons tous vécu intimement à quel point la santé est notre bien le plus précieux. Et combien nos systèmes de santé sont essentiels, non seulement pour l’ensemble de la santé mais aussi sur le plan économique.

Les travailleurs de ce secteur, qui sont en majorité des travailleuses, ont alors été reconnus comme essentiels et applaudis.

Malgré des années de désinvestissement massif, ils et elles ont permis à notre pays de tenir, et, ce, au mépris de leur propre sécurité.

On a tous dit « Plus jamais ça »! Mais notre mémoire est de court terme…

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