Le Comité Emploi et Affaires sociales du Parlement européen, où je siège en tant que coordonnatrice S&D Emploi et Affaires sociales, a demandé la mobilisation du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation en faveur des travailleurs licenciés (FEM) pour les travailleurs de l’entreprise belge Van Hool qui prévoit la suppression de 1.100 emplois d’ici quatre ans.
A défaut d’évoluer dans un modèle socio-économique qui ne génère pas ces situations humaines catastrophiques où l’appât du gain et/ou le manque d’anticipation face aux nouveaux défis priment, ce Fonds joue un rôle important en matière d’accompagnement des travailleuses et travailleurs victimes de licenciement.
Un Fonds qui est précisément l’objet de discussions pour le moment.
Je suis inquiète d’apprendre qu’à l’occasion d’un éventuel élargissement des critères que pourraient avancer les entreprises pour bénéficier du FEM, dont le budget ne serait pas augmenté, les dossiers de demandes de soutien ne seraient plus soumis au Parlement pour aval et relèveraient de la seule prérogative de la Commission. Ce n’est pas acceptable.


lorsque de nombreux licenciements ont lieu dans différents secteurs d’activité, mais qui impactent une même zone.
Le FEM dispose d’un budget annuel de 30 millions d’euros par an pour la période 2021-2027.
En Belgique, il peut financer jusqu’à 85% du coût des projets destinés à aider les personnes ayant perdu leur emploi à retrouver du travail ou à créer leur propre entreprise. Le FEM vient en soutien aux obligations nationales existantes.
En 2023, la Belgique a introduit une demande d’intervention auprès du FEM suite à la faillite de la chaine de supermarché MAKRO. L’Europe a accordé un fonds de 2.828.223€ à la Wallonie. Grâce à ce fonds, les 421 travailleurs licenciés bénéficient d’accompagnements, de formations et/ou d’allocations.