Si l’Europe est en train de repenser sa défense « extérieure », elle ne peut faire l’impasse sur sa sécurité « intérieure », c’est-à-dire la cohésion sociale.
Or, aujourd’hui, c’est à une attaque en règle quasi systématique des politiques sociales à laquelle nous assistons au motif de compétitivité.
Il y a pourtant URGENCE.
Les Européens subissent de plein fouet la précarisation du travail et les inégalités sociales croissantes.
Nous vivons une crise du coût de la vie sans précédent.
Les prix de l’alimentation, des soins de santé, ou encore du logement, explosent.
Quelque cent millions d’Européens vivent en situation de pauvreté, singulièrement des femmes et des jeunes.
Des millions de travailleurs n’arrivent pas à boucler leur fin de mois après 40 ans d’austérité salariale.
L’Union européenne doit prendre ses responsabilités et prévoir des règlementations sociales contraignantes pour protéger les salaires, la concertation sociale, les conditions de travail, et nos systèmes de sécurité sociale.
Et nous demandons à la Commission un renforcement du Fonds Social Européen + pour le prochain cadre financier pluriannuel.
Il n’y aura pas d’Europe prospère sans renforcement des droits sociaux.
Car sans protection sociale forte, l’Europe vacille.